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Se moderniser sans perdre notre éthique
Télécharger l’article de Brigitte Longuet paru dans le journal des Sociétés n°79, septembre 2010
La Revue Parlementaire, mars 2010, Armel Forest, Renouveler la dynamique de l’activité libérale »
Le rapport [remis par Brigitte Longuet] présente deux séries de mesures. Chacune a son objectif : la valorisation d’une part et la compétitivité du secteur d’autre part. Et le tout converge vers un unique but : la perspective d’un avenir qu’il faut impérativement préparer. Car « l’activité libérale, par les atouts qu’elle présente et en particulier sa forte valeur ajoutée, constitue une chance pour l’économie française ». Alors que l’économie du « vieux continent » se tertiarise, c’est « grâce à la plus-value apportée par l’utilisation de ses savoirs que l’Europe pourra conserver son rang… ».
Droit & Patrimoine n°189, février 2010, Professions libérales : dynamiser le travail en commun, Clémentine Delzanno
« Travailler ensemble ». Tel est le maître mot de cette avocate au barreau de Paris qui a planché sur les professions libérales pendant les quatre derniers mois. Selon elle, cela passe non seulement par la possibilité de « faire travailler des professions réglementées et non réglementées ensemble » mais surtout par la nécessité de « travailler par filière ». Pour y parvenir, Brigitte Longuet, comme d’autres l’ont fait avant elle, propose de recourir à l’interprofessionnalité. Elle se démarque toutefois de ses prédécesseurs en imaginant un Groupement momentané d’entreprises libérales (GMEL). Dans les faits, il s’agit d’une interprofessionnalité temporaire « le GMEL permet à différents professionnels libéraux, appartenant à des professions réglementées ou non de se grouper en vue de réaliser, pour un client, une opération nécessitant des compétences diverses, par exemple, juridiques, comptables, informatiques, stratégiques, recrutement etc. », expose Brigitte Longuet ».
Option droit et affaires, février 2010, Guillaume Forbin, Entrepreneurs libéraux
Les professionnels libéraux doivent pouvoir utiliser des structures capitalistiques lisibles et familières, en particulier pour les financiers, qui existent et permettent :
– L’alliance avec d’autres professionnels pour développer un spectre plus large d’activités tout en s’inscrivant dans la durée.
– L’intégration des plus jeunes, le renouvellement des générations favorisant l’équilibre de la pyramide des âges dans des conditions attractives
Ainsi, et rejoignant le rapport de Madame Longuet sur ce point, l’existence des SEL avec leurs spécificités n’apparait plus vraiment nécessaire.
La semaine juridique Ed. Générale n°6, 8 février 2010, Entretien avec Brigitte Longuet
JCP G : Vous appelez de vos vœux une avancée rapide vers l’interprofessionnalité, avec notamment la création de GMEL. Quels sont les objectifs poursuivis ?
B.L. : La spécialisation des services et leur interconnexité rendent très difficile pour des professionnels isolés la réponse aux besoins de l’usager. Dans le tel contexte, le professionnel libéral a besoin de s’entourer d’une équipe composée d’autres libéraux, capable d’apporter des compétences ou expertises complémentaires.
Pour illustration, une fusion de sociétés peut nécessiter l’intervention d’un avocat pour les actes et audits juridiques, d’un notaire lorsqu’il y a des cessions d’immeubles, d’un expert-comptable, d’un conseil en restructuration de société et en changement pour les aspects humains, d’un conseil en communication. Cette équipe doit savoir travailler ensemble et offrir toute transparence. Il serait plus simple pour le client de contracter avec un interlocuteur unique, un professionnel qui a lui-même son équipe de partenaires avec qui il travaille régulièrement.