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Le bulletin du Barreau de Paris n°5, 5 février 2010
Le bâtonnier a vivement remercié Mme Longuet d’avoir accepté son invitation et l’a félicitée pour son remarquable travail soulignant que c’est à un avocat que M. Hervé Novelli avait confié cette mission alors que le monde juridique représente moins de 10% des professionnels libéraux.
Actuel avocat, 2 février 2010, Interview de Brigitte Longuet par Marine Babonneau
« Les professionnels libéraux n’ont pas d’autre possibilité que des se soumettre à la volonté du client »
Question : Au sein de l’activité libérale, vous distinguez professions réglementées et non réglementées. Certaines de ces dernières font, selon votre rapport, directement concurrence aux avocats. Vous proposez de réguler l’ensemble de l’activité libérale. Comment ?
Réponse : Les activités libérales réglementées sont exercées par des professionnels indépendants dans l’exercice de leur art ou de leur science, à la compétence reconnue, respectant une déontologie librement consentie (discipline ordinale) qui repose sur la confiance des clients dont les intérêts doivent primer ceux du professionnel. Elles répondent aux besoins essentiels des usagers dans le domaine de santé, du droit, de la technique. Ces dix dernières années les besoins essentiels traditionnels des usagers se sont considérablement élargis et des centaines de milliers de conseils libéraux se sont créés à cotés des activités traditionnelles et continuent à se multiplier à la demande des clients, bouleversant les frontières des professions. […]
La tendance n’est plus aujourd’hui à la création de nouveaux ordres mais à des chartes de bonne conduite, très fortement préconisées au niveau européen ; elles sont élaborées par des Chambres syndicales des professionnels et il est donc proposé que la Commission Nationale de Concertation des Professions Libérales puisse harmoniser ces codes de bonne conduite et vérifier leur conformité. Il est à la fois indispensable que le monde libéral repose sur un même fonds de valeurs communes mais aussi que les règles ne soient pas totalement différentes d’une activité à l’autre, pénalisant certaines au profit d’autres.
La Gazette du Palais, 24 au 26 janvier 2010, Entretien avec Brigitte Longuet par Eve Boccara
G.P. : L’interprofessionnalité est la proposition phare de vitre rapport…
B.L. : C’est vrai. Je propose une forme d’interprofessionnalité entre les professions réglementées et non réglementées dont la forme serait temporaire, par le biais d’une GMEL (groupement momentané d’entreprises libérales) ou plus constante. Ces sont indispensables pour s’accroître sans laisser l’Europe nous imposer une dérégulation totale. Dans un premier temps, ce GMEL, dont la création est soutenue par Hervé Novelli, pourrait profiter au client en ce qu’il lui offrirait une équipe complète de spécialistes sur tel ou tel dossier, par exemple un avocat, un économiste de la construction, un expert comptable, un conseil en communication etc. Mais je propose également de développer l’interprofessionnalité d’exercice.
Les Annonces de la Seine n°5, 25 janvier 2010, Jean-René Tancrède, 30 propositions pour une nouvelle dynamique de l’activité libérale
D’éminentes personnalités du monde des professionnels libéraux s’étaient réunies au Ministère de l’Economie à Bercy pour soutenir les trente mesures proposées par Brigitte Longuet visant à favoriser la création et le développement des professions libérales.
Village de la justice, 22 janvier 2010, Rapport de la mission sur l’amélioration de la compétitivité des professions libérales
Extrait : Saluant le travail réalisé par Brigitte LONGUET dans le cadre de sa mission, Hervé NOVELLI a indiqué qu’il étudierait avec la plus grande attention les mesures préconisées dans ce rapport et mettrait tout en œuvre pour donner rapidement aux quelques 700.00 entreprises libérales françaises les moyens d’améliorer leur compétitivité et leur dynamisme.
http://www.village-justice.com/articles/Rapport-mission-amelioration,7288.html