Publications
Brigitte LONGUET – Administrateur du RSI
Le RSI disparait au 1er janvier 2018, une période intermédiaire durera au moins deux ans;
Mais dès le 1er avril 2018, le régime maladie des libéraux sera transféré à l’URSSAF.
Le principe a été défini par le Président de la République :
Dans l’avenir, peu de personnes ne resteront salariés toute leur vie et il doit y avoir facilement passage entre le statut de travailleur indépendant et celui de salarié,
Il faut donc qu’il n’y ait qu’un seul régime pour toute leur vie professionnelle.
On ne cite plus les professions libérales mais les travailleurs indépendants.
Pour l’instant, il n’y a pas de modification de nos régimes de retraite mais il ne faudra pas oublier que le Président de la République a promis la disparition des régimes spéciaux.
Les retraites devraient être profondément modifiées dans les années à venir et le régime à points semble avoir aujourd’hui la préférence.
Notons aussi le relèvement par le projet de loi de finances du seuil des micro entreprises dont les charges fiscales et sociales sont limitées à 23 % ;
Beaucoup de jeunes avocats collaborateurs sont en dessous de ce seuil !
Administratrices : réseaux et étoiles montantes…
De nombreux réseaux féminins ou mixtes ont renforcé leurs actions et leur influence depuis le vote de la loi Copé-Zimmermann.
LES RESEAUX
– Diafora BWP Board Women Partners Ce réseau pionnier existe depuis 2007. Il rassemble des dirigeants et des présidents de conseils d’administration de très grandes sociétés (CAC40, SBF120 et équivalent), convaincus qu’une plus grande mixité au sein des conseils d’administration contribuera à une meilleure gouvernance et à une plus grande performance de leur entreprise. Ce programme est (1) conçu sur la base d’un mentoring croisé mettant en relation présidents de grandes entreprises et femmes seniors et (2) coordonné par l’équipe Diafora-BWP, dans un respect de confidentialité et de non-concurrence.
Les objectifs sont de plusieurs ordres. Il s’agit de développer un vivier de femmes qualifiées pour accéder à un poste d’administrateur d’une grande entreprise, de donner à ces femmes une meilleure visibilité, en les mettant en contact directement avec les PDG ou les présidents, et de préparer les femmes à ce rôle à horizon de 3 ans.
Chaque Président propose le nom d’une ou plusieurs femmes, mentees, de son entreprise, qui sera mise en contact avec le Président d’une autre entreprise participante au programme BWP. Il s’engage à rencontrer une femme ‘Haut potentiel » venant d’une autre entreprise. Au 1er octobre 2015, s programme avait réuni 32 présidents et 66 mentees.
– EPWN – European Professional Women Network, agit pour encourager le recrutement de femmes dans les conseils à l’échelle européenne, et pour sensibiliser les hommes à s’engager pour la diversité de genres dans les entreprises et les organisations.
– Women on Boards – un réseau présent dans 20 pays. « Un chef de file reconnu dans l’écosystème visant à promouvoir et soutenir les femmes dans des rôles de pouvoir et de décision », selon le site internet. Outre son rôle central de networking, il propose des formations et des colloques.
– FFA – la Fédération des Femmes Administrateurs est issue de l’alliance de cinq associations de femmes exerçant des responsabilités dans les métiers du chiffre, du droit ainsi que dans le secteur public (avocates, juristes, huissiers de justice, experts-comptables). Elle est présidée par Brigitte Longuet. Dernier colloque organisé ( novembre 2015 ) : « Cap sur les Assemblées Générales 2016-2017 : Parité dans la gouvernance – Regards croisés »
– AFECA – l’Association des femmes experts-comptables veut pousser ses 600 « professionnelles au service de la compétitivité et de la gouvernance des entreprises » – Elle est co présidé par Marie-Ange Andrieux et Marie-Dominique Cavalli.
– Club XXIè siècle – « la vocation du club du XXIe Siècle, depuis plus de dix ans, est d’incarner la réussite d’une France unie et fière de sa diversité en promouvant la méritocratie, l’excellence et l’égalité des chances ». Plus globalement, l’objectif de ce projet est de favoriser la présence des personnes issues de la diversité dans les Conseils d’administration des grandes entreprises. En 2009, un « annuaire d’administrateurs indépendants potentiels » a été publié. Un nouvelle édition doit paraître cette année.
Tous les réseaux alumni des grandes écoles et des universités ont aujourd’hui créé des groupes de travail consacrés aux administrateurs.
LES VIVIERS CACHES
Les fondations mais aussi les associations type AmCham. Ou encore la fondation Insead (Lilia Jolibois, membre du conseil est aussi au board de Theolia)
On peut également citer le programme ESSEC « Women, be European board ready », dédié aux dirigeantes et administratrices, et se préparant à un mandat social en Europe. Il est piloté par Viviane de Beaufort.
LES FEMMES A SUIVRE…
Des femmes de plus de 45 ans mais loin de l’âge de la retraite que pouvaient afficher les hommes au sein des conseils.
Nathalie Mesny, La directrice du e-commerce non alimentaire et du site rue du commerce.fr chez Carrefour, membre du conseil d’administration de Leroy Merlin.
Nathalie Bader Michel, présidente de la marque Clarins, au board du Jardin d’acclimatation et de celui d’Inès de la Fressange depuis peu.
Isabelle Simon, secrétaire général de Thales, membre du comex, au conseil de Neopost.
Helle Kristoffersen, directrice de la stratégie de Total, membre du conseil d’administration d’Orange et de Valeo. « Elle est déjà assez connue, comme Marie Ange Debon, chez Suez mais il n’y a pas beaucoup de femmes dans l’industrie à ce niveau », explique un chasseur de tête.
En savoir plus sur business.lesechos.fr
Interview de Brigitte Longuet « La bataille des réseaux féminins pour ancrer la parité dans la réalité des directions d’entreprise »
Les entreprises du CAC 40 comptent désormais 34,1 % de femmes dans leur conseil de surveillance ou d’administration. Ces grands groupes, qui figurent dans l’indice phare de la Bourse de Paris, sont en voie d’atteindre l’objectif, fixé par les lois Zimmermann (27 janvier 2011) et Sauvadet (12 mars 2012), de 40 % de femmes dans ces instances de direction en 2017.
En savoir plus sur lemonde.fr
La bataille des réseaux féminins pour ancrer la parité dans la réalité des directions d’entreprise
Les entreprises du CAC 40 comptent désormais 34,1 % de femmes dans leur conseil de surveillance ou d’administration. Ces grands groupes, qui figurent dans l’indice phare de la Bourse de Paris, sont en voie d’atteindre l’objectif, fixé par les lois Zimmermann (27 janvier 2011) et Sauvadet (12 mars 2012), de 40 % de femmes dans ces instances de direction en 2017.
En savoir plus sur lemonde.fr
Parité dans les entreprises : du mieux mais…
Les grandes entreprises n’ont plus qu’un an pour nommer 40% de femmes dans leurs conseils d’administration. Les petites sociétés sont encore à la traîne.
EXCLUSIF –
Objectif 40%. Il ne reste plus qu’un an aux entreprises pour respecter la loi et nommer 40% de femmes dans les conseils d’administration. Cette loi, votée en 2011, concerne les sociétés de plus de 500 salariés et de plus 50 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Pour la moitié de ces entreprises, l’objectif est atteint. Trois fois plus de femmes siègent dans les conseils d’administration qu’en 2011, où elles n’étaient que 9%. Mais, dans les sociétés plus petites, il manque encore un millier de femmes pour participer aux décisions, puisque seulement 14,2% de femmes siègent dans leur conseil d’administration, selon un rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes.
Les hommes « sont en train d’évoluer » sur la question. Cela fait encore de gros efforts à fournir, mais le progrès est en marche, concède l’une des premières femmes à avoir occupé une place dans un conseil. « Les gens qui ont le pouvoir sont quand même principalement des hommes, mais je ne crois pas qu’ils soient contre l’égalité. Je crois qu’ils sont en train d’évoluer », confie Martine Liautaud. « Je crois même que certains, qui sont proches de leurs filles, considèrent évidemment que leurs filles peuvent aller le plus loin possible et obligent qu’il y ait des femmes dans la liste. »
« Aujourd’hui, il y a une certaine discipline ». Les femmes sont cependant persuadées que rien n’aurait changé sans cette loi contraignante pour les entreprises. Mais avec le temps, même mentalités progressent. « Des comportements machos, ça existe toujours. Mais aujourd’hui, il y a une certaine discipline des hommes » ajoute cette autre administratrice, Brigitte Longuet. « Ils ne peuvent pas vous dire ‘oh non, pas de femmes, pas question’. On n’entend plus ce discours. On entend plutôt ‘oui, on ne trouve pas de femmes compétentes, vous savez, on est dans un secteur très pointu…’ ». Autre progrès, sourit cette avocate : aujourd’hui, dans son conseil d’administration, ce sont les hommes qui font le café.
Source : www.europe1.fr